Transition Écologique : un bilan énergique garanti sans émission

Face à l’urgence écologique, la France a pris des mesures fortes, et pour certaines inédites : nous avons été le premier pays du G7 à fermer les centrales à charbon, le premier pays du monde à sortir du gaz et du pétrole, et le premier pays du monde à affronter avec force le problème du plastique à usage unique – parce qu’un camion poubelle est déversé chaque minute dans nos océans.  

La transition écologique, c’est aussi l’amélioration de la qualité de vie au quotidien : grâce à nos réformes, plus d’un million de Français ont acheté un véhicule plus propre, accompagnés par les nouvelles primes à la conversion automobile s’élevant jusqu’à 7000 euros. Avec la réduction de l’émission de particules fines, ce sont nos concitoyens qui respirent un air de meilleure qualité, quand nos enfants mangent mieux : 50% des aliments dans les cantines seront bio, locaux ou de qualité dès 2022. Chaque jour, nous pouvons éprouver l’impact des mesures de ce quinquennat sur notre qualité de vie : avec 7 milliards d’euros du plan de relance, la rénovation des logements n’a jamais été aussi simple, et depuis janvier 2021, 200 000 foyers ont déjà engagé leur rénovation.  

Mais réduire les émissions de gaz à effets de serre, lutter contre le dérèglement climatique dont les conséquences sont chaque jour plus tangibles, c’est prendre soin de nos paysages, et végétaliser nos espaces pour rafraîchir les milieux urbains. Dans cette perspective, 50 millions d’arbres seront plantés avec le plan de relance, parce que la forêt française capte près de 20% de nos émissions de CO2. Aussi, nous avons mis fin aux projets incompatibles avec notre ambition écologique : l’aéroport de Notre Dame des Landes, la Montagne d’Or, EuropaCity et le Terminal 4 de Roissy, et dès 2022, 30% du territoire et des espaces maritimes français seront désormais des “aires protégées”, dont un tiers sera même sous protection forte.  

Dans cette bataille contre le réchauffement de notre planète, la croissance et le progrès technique, loin d’être des ennemis, peuvent être des alliés. Plutôt que des moratoires, nous avons fait le choix de déployer la 5G : elle consomme dix fois moins d’énergie que la 4G à volume de données constant, et ouvre la voie à des innovations écologiques. Aussi, nous avons investi dans de nouvelles énergies propres, bénéficiant d’une technologie de pointe : avec 2 milliards d’euros en trois ans, le plan hydrogène permettra de créer les champions Français de l’hydrogène vert, avec 50 000 à 150 000 emplois à la clé. Et la mobilisation de nos industriels et du Gouvernement va permettre à Airbus de développer l’avion du futur, propulsé à l’hydrogène.  

Pour autant, nous regardons notre avenir en face : il ne sera plus possible, demain, de profiter des progrès d’hier, qui sont aujourd’hui un non-sens écologique : c’est pourquoi nous avons interdit de nombreux plastiques à usage unique dans le quotidien, et programmé la fin de la vente des véhicules thermiques. L’importation de marchandises produites dans de mauvaises conditions écologiques mérite d’être freinée lorsqu’elles peuvent être produites sur le territoire Européen :  la taxe carbone aux frontières de l’Union permettra de taxer les importations de produits polluants – avec pour résultats de favoriser la relocalisation industrielle et développer une agriculture plus vertueuse.  

Dans le débat public, certains responsables politiques crient à l’inaction environnementale. Nous ne serions pas à la hauteur, alors la France est l’un des pays du monde le plus vertueux, grâce justement aux efforts mentionnés précédemment. Le forum économique mondial nous classe 9ème sur 110 pour la transition énergétique, le MIT 4ème sur 120 pour la décarbonation de l’économie, l’Université de Columbia premier pays du G20 s’agissant des investissements publics. Face à l’urgence, nous ne pourrions toutefois nous satisfaire du bilan. C’est pourquoi nous accélérons encore : l’environnement est justement au cœur du plan de relance français, du Green Deal européen, de la présidence française de l’Union qui approche, grâce aux efforts permanent de la majorité, à Paris et à Strasbourg.  

Enfin, d’autres responsables politiques disent entre les lignes que l’on en ferait trop. À les écouter, la transition se fera d’un coup de baguette magique, alors que nous faisons face au défi de notre génération, ce qui nous incombe d’agir. La transition est non seulement nécessaire, mais également une formidable opportunité. Elle améliore la qualité de vie, elle développe l’emploi, elle crée de nouvelles solidarités. C’est pourquoi nous y croyons. Et face à notre action, nous sommes victimes de critiques dénonçant, en même temps, notre inaction et notre trop plein de volonté. N’est-ce pas là la preuve que nous visons juste ?  

Aurélien et Maelle pour le pôle idées LaREM 

1 réflexion sur “Transition Écologique : un bilan énergique garanti sans émission”

  1. Bernard Garrigues

    Bonjour
    Je rebondi sur le plan hydrogène qui me parait essentiel

    Avec l’hydrogène , on pourra en 2035 voyager en avion jusqu’à 3700 Km .

    Des trains circulent en Allemagne . De son côté la SNCF compte profiter de l’hydrogène pour transformer d’ici 2025 , 50 % de ces TER diesel

    Il faut avoir une vision très étroite pour considérer que la seule façon de fabriquer de l’hydrogène est l’électrolyse .

    C’est oublier entre autre :

    -Entre 6,4 et 7 litres d’hydrogène comprimé à 700 bars sont nécessaires pour produire autant d’énergie qu’un litre d’essence

    -La combustion de 1 Kg d’hydrogène libère trois fois plus que 1 kg de gazole

    -Une voiture électrique fonctionnant à l’hydrogène vert libère 90 g de CO2 en prenant en compte la fabrication de la voiture , du moteur et de la pile

    -Seul l’hydrogène est capable de décarboner rapidement certains secteurs de l’industrie comme la sidérurgie , le ciment ou la chimie
    ;
    -Depuis octobre 2020 sept camions à hydrogène circulent en Suisse . Ils sont capables d’emporter 37 tonnes sur 400 Km.

    -Cette pile à combustible est bien plus performante que les batteries , dont l’encombrement et le poids augmentent rapidement .

    – Je terminerai en disant qu’il y a trois ans Nicolas Hulot réclamait 100 millions d’euros , le gouvernement vient de débloquer sept milliards pour la filière hydrogène .

    -Enfin pas avant 2050 , l’électricité sera produite à partir des isotopes de l’hydrogène avec la fusion nucléaire et il faudra bien diversifier la production .

    -Concrètement, lors d’un pic de production (au printemps, par exemple, où il peut y avoir beaucoup de vent dans certaines régions), l’électricité générée à partir d’un champ éolien pourrait alimenter un électrolyseur qui permet de dissocier une molécule d’eau en oxygène et en hydrogène. L’hydrogène obtenu, sans émissions de CO2, est alors stocké. Il pourra être restitué en électricité, grâce à une pile à combustible, lorsque la production des énergies renouvelables ne sera pas suffisante pour couvrir tous les besoins de consommation en électricité (en hiver notamment). C’est ce qu’on appelle le stockage saisonnier.

    -Contrairement aux batteries, qui permettent de stocker l’électricité quelques heures seulement, l’hydrogène permet de stocker des volumes beaucoup plus importants d’énergies sur des temps longs. L’hydrogène pourrait ainsi être stocké dans des cavités salines (cavités creusées dans de profonds et épaisses couches de sel gemme, obtenues en injectant de l’eau qui dissout progressivement une partie du sel) sur une saison entière.

    – Moi je préfère que la France développe son hydrogène vert , plutôt que de l’importer du Maroc , comme le fait l’Allemagne

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